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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Le lion est mort ce soir ღ Ft. Jonas Tallec :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Leah O'Malley
Leah O'Malley
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Lumos
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Lun 27 Juil - 21:24

"Le lion est mort ce soir"
Jonas & Leah
Avril 2018


Leah comprend à peine ce qui arrive… Enfin… Elle comprend, mais son cerveau refuse totalement de tout analysé, il refuse de tout mettre bout à bout et de faire face à cette réalité trop atroce à affronter. Effondrée… Elle a quitté la maison ne supportant plus de voir les regards accusateurs de Sean et Jimmy ou encore les regards compatissants de sa mère et Thomas… Elle ne supporte plus leur tristesse, leur colère, leur haine… Elle a bien trop à faire avec ses propres émotions si bien que celles des autres en arrivaient à l’étouffer. Alors elle déambule dans les rues de Londres, le visage ravagé par les larmes… Son cœur est brisé, sa poitrine semblant à peine se souvenir de comment respirer, le monde tourne tout autour d’elle… Il vacille, elle tient à peine debout et pourtant elle avance. Elle avance, parce que si elle s’arrête, elle sait que ses jambes ne pourront plus la porter. Elle ne semble pas savoir où elle va et pourtant au fond d’elle, elle sait où ses pas la dirigent… Avec l’espoir qu’il saura apaiser ses maux… Comment va-t-elle faire ? Comment peut-elle continuer sans lui ? Et s’il n’y avait que sa peine à gérer, mais que faire du reste qu’elle a découvert ? Comme si ce n’’était pas assez dur de perdre l’être qu’on aime, il fallait en plus détruire l’image qu’elle avait de lui ? Salir son souvenir, anéantir tout ce qu’ils avaient construit à deux… Comment pouvait-elle croire tout cela ? Charlie n’était pas ainsi, il n’aurait jamais fait cela, il devait bien y avoir une explication n’est-ce pas ? Et pourtant c’était bien lui qui avait écrit cette lettre lui faisant tous ces aveux sans même penser un seul instant qu’elle faisait elle-même partie d’une famille de sorciers… Est-ce que cela aurait changé la donne ? Est-ce que Charlie aurait su voir autrement ? Aurait-il laissé une chance aux siens ? Leah ne pouvait pas en croire autrement… C’était tout son monde qui s’ébranlait, qui s’écroulait et la personne qui aurait dû être là parce qu’il était devenu le pilier central de sa vie et qu’elle aurait dû épouser dans quelques mois n’étaient plus là. Parti… Comme si ce n’était rien d’autre que du vent, de la fumée… Laissant un énorme trou dans la poitrine de la jeune femme…

C’est machinalement qu’elle prend la direction de son appartement, sans savoir ce qu’il pourrait y faire de toute cette histoire, sans savoir s’il sera capable de trouver les mots qui pourraient soigner son cœur, mais elle a besoin d’une présence amicale, autre que sa famille, autre que ceux qui ont été blessés par les agissement de son fiancé… Ex-fiancé ? Bon sang non elle n’est pas encore capable de penser de cette façon… Elle se rend à peine compte du trajet, lorsqu’elle arrive devant l’immeuble, les marches qu’elle monte une par une… C’est une main tremblante qu’elle lève afin de toquer à la porte et si elle avait voulu frapper de façon assez forte et clair, c’est un tout petit bruit qui se fait entendre tant elle manque de force. Alors qu’elle réitère l’expérience, encore et encore dans l’espoir d’être entendu jusqu’à ce qu’il ouvre la porte. Etait-il seulement chez lui ? Jonas… Je t’en supplie, sois là… Prie-t-elle alors par la penser. Elle tambourine sans plus s’arrêter lorsque finalement son poing ne rencontre plus le bois de la porte, mais belle et bien la peau d’une personne. Elle s’arrête alors, surprise, relevant son regard azur noyer dans un océan de larme, sans même se préoccuper de son apparence en ce moment-même. Elle faisait alors un pas vers lui avant de simplement s’effondrer dans les bras de son ami d’enfance tandis que son corps la lâche complètement. S’il lui dit quelque chose, elle ne l’entend pas, elle s’accroche à lui et les mots qui s’échappent de sa bouche son décousu, incompréhensible à peine audible…

« Charlie… Sorciers… Morts…Partis… Seule… Je suis seule… » Tout sortait dans une phrase qui n’avait sans doute aucun sens pour n’importe qui sauf elle, pour elle, elle était très clair… Aide moi… Eteins cette douleur, fais-le revenir… Avait-elle envie de dire, mais une partie de son cerveau devait être assez lucide pour savoir que ces mots ne suffiraient pas… Non là ce qu’elle souhaitait c’était qu’il appuie sur un bouton et mette son cerveau à elle se pause, qu’elle cesse de réfléchir, qu’elle cesse de remuer tout ce qui c’était passé… Qu’elle cesse d’avoir mal tout simplement…









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Jonas Tallec
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Lumos
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Mar 28 Juil - 16:01

Leah & Jonas
⚜ Le lion est mort ce soir ⚜

 
Il est tard. Tu bailles en regardant la nouvelle saison de Walking Dead sur Netflix. L’ordinateur posé sur tes genoux, allongé de travers sur le canapé, tes yeux sont si lourds que tu te promets d’éteindre lorsque l’épisode se terminera. Mais l’envie de connaître la suite est plus forte que la volonté de dormir et l’épisode suivant se lance sans que tu ne l’en empêches. Tu attrapes un paquet de gâteau sous la table basse du salon et en engloutis quelques-uns avant que cela ne frappe très légèrement à ta porte. Tu mets Netflix sur pause et tends l’oreille, pas certain d’avoir bien entendu. Le bruit se réitère. Tu regardes l’heure. Il est 23 heures passées. Qui peut bien venir te déranger à cette heure-là ? Tu espères que ce n’est pas le voisin du dessus, quand il est bourré, il se trompe d’appartement et vient frapper ici en espérant que sa copine ne lui ouvre. Tu poses l’ordinateur sur la table basse. Tu te lèves en grommelant tandis que les coups sur la porte s’intensifient, devenant un véritable tambourinement. Tu te presses pour ouvrir la porte, agacé, prêt à gueuler encore une fois sur le voisin. C’est surpris que tu aperçois Leah. « Leah ? » Tu fronces les sourcils tandis qu’elle se jette dans tes bras, les larmes noyant ses joues et inondant son beau visage. Sans réfléchir, sans savoir ce qu’il se passe, tu encercles le corps frêle de ton amie et la serres contre toi. « Qu’est-ce qu’il se passe ma belle ? » Tu sens qu’elle s’accroche à toi comme à une bouée de sauvetage, tu peux ressentir tout son désespoir, sa solitude, son mal-être. Tu ne comprends pas ce qu’il se passe, mais tout ce que tu souhaites, c’est qu’elle sache que tu es là pour elle, peu importe ce qu’elle a fait, peu importe ce qu’on lui a fait, tu es là. Comme elle a été là pour toi.

Leah et toi, c’est une longue histoire. Des années que vous vous connaissez, un peu plus de dix ans. Tu te rappelles de ta première journée dans ta nouvelle école ; tu étais l’enfant perdu parmi tant d’autres qui se connaissent depuis des années. Personne pour jouer avec toi, personne pour te parler. Et puis, il y avait eu Leah. Elle était aussi nouvelle que tu l’étais, même si elle était plus âgée. Il s’en est passé des heures à s’amuser ensemble à la récréation, aux billes, aux cartes. Et puis, vous aviez grandi, vos échanges avaient évolué, les conversations aussi.  Le décès de tes parents vous a séparé, mais c’est par hasard que vous vous êtes retrouvés. Celui-ci faisait parfois bien les choses. Lorsque tu l’as vu dans ce bar, tu t’es rendu compte que rien n’avait changé en cinq ans. Vous aviez seulement grandi, vous aviez muri. Vous aviez de nouvelles choses à vous dire, d’autres moments à vivre. Tu te souviens comment elle avait été là pour toi, dans les bons moments comme les mauvais ; Leah était si… compatissante, si humaine, si empathique. Elle comprenait les autres, elle savait toujours trouver les mots. Tu espères seulement pouvoir à ton tour trouver ceux qui pourront la réconforter.

Des mots à peine audibles sortent de sa bouche, les sons sont étouffés ; tu ne comprends pas tout.  « Charlie… Sorciers… Morts…Partis… Seule… Je suis seule… » Son discours est incompréhensible, mais sa douleur montre bien qu’il a tout son sens pour elle. Alors qu’elle est encore dans tes bras, tu recules doucement vers le salon puis refermes la porte avec ton pied. Vous restez là, sur la pallier de ton appartement, pendant ce qu’il te semble des heures, lui caressant le dos et murmurant seulement de temps en temps : « Tout va bien aller, je suis là, je suis là Leah… » Le mot que tu retiens de ses paroles est le mot « morts ». Tu te demandes qui est mort. Sa famille ? Un ami ? Tu espères de tout ton cœur que ce ne soit pas Charlie, son fiancé. Mais pour qu’elle dise qu’elle est seule, c’est que la douleur de la perte doit être insupportable. Tu as l’impression que tout te revient en plein fouet, tu te souviens comment c’était de perdre tes parents ; la souffrance, les pleurs, les nuits à broyer du noir, la volonté d’en finir. Une seule personne avait pu te sortir de cette noirceur : Jordan. Sans lui, tu sais que tu ne serais plus de ce monde. Sans lui, jamais tu n’aurais pu t’en sortir, et tu en es bien conscient. Alors, tu décides d’être cette personne pour Leah, celui qui lui permettra de remonter la pente et de vouloir continuer de vivre. « Tu n’es pas seule, je te jure Leah, tu n’es pas seule. Je suis là pour toi, comme toujours. » Tu l’emmènes doucement vers le canapé où tu s’assois et la positionnes sur tes genoux. Tu continues de lui caresser doucement le dos, passant de temps à autre ta main dans ses cheveux pour la réconforter. Tu attends, ne souhaitant pas la brusquer, avant de murmurer doucement : « Si tu veux en parler, je suis là. Si tu veux juste rester comme ça, je suis là aussi. » Tu te rends compte que tu te répètes depuis tout à l’heure, mais tu ne sais même pas si elle t’écoute. Tu as du mal à trouver les mots, les paroles qui sauront la consoler. Les larmes coulent encore et ne veulent pas se tarir. Ton cœur se serre et ta gorge se noue : c’est insoutenable. Tu espères que ta seule présence pourra suffire pour l’instant. Tu te dis que si elle est venue te voir toi, c’est qu’elle estime que tu peux l’aider ; tu l’espères de tout ton cœur car pour le moment, tu te sens aussi mal qu’elle, tu te sens impuissant, inutile. Ce sentiment t’est insupportable.


Spoiler:

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Le lion est mort ce soir ღ Ft. Jonas Tallec PsLPpoxn_o


Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

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Leah O'Malley
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Ven 31 Juil - 14:31

"Le lion est mort ce soir"
Jonas & Leah
Avril 2018


Comment expliquer à un ami que votre vie partait en fumée ? Que les murs que vous construisiez depuis votre enfance se sont soudainement effondrés sous vos pieds avec aucune prise pour vous rattraper ? Leah est en chute libre depuis qu’elle est rentrée de boulot, à des années lumières d’imaginer ce qui allait l’attendre lorsqu’elle arriverait à la maison. Elle attend de s’écraser au sol mais la chute semble interminable et ne semble pas avoir de fin… Elle a beau entendre les paroles de Jonas elle ne sait pas quoi répondre, parce que mettre des mots sur ce qui c’était passé c’était rendre tout cela réel… Elle essai pourtant, des mots sans queue ni tête quittes ses lèvres tandis qu’elle tente de donner un minimum d’explication à Jonas. Ah ça pour un minimum d’information c’était vraiment le minimum… Mais elle ne s’en rendait même pas compte qu’elle n’était pas compréhensible. Alors qu’il semble la garder dans ses bras elle ne cherche plus rien d’autre laissant simplement le torrent de larme s’exprimer. C’est fou ce qu’un corps peut contenir d’eau. A cet instant-là, elle à cette impression que jamais elle ne pourra s’arrêter, que toutes les larmes du monde ne suffiraient pas à exprimer sa peine et sa douleur… Combien de temps se passe elle ne sait pas, elle sait juste qu’elle est entre des bras de confiance et en cet instant, c’est tout simplement ce qui compte. Ses paroles te font du bien à entendre et elle espérait qu’elles étaient vrai, qu’elle ne verrait pas le même jugement qu’elle avait pu lire dans le regard de ses frères… Entre les bras de Jonas elle a au moins la sensation d’avoir trouvé une prise à laquelle se raccrocher. Elle est alors désormais suspendue dans le vide, mais elle ne tombe plus, le monde semble se stabiliser, les paroles de Jonas se font de plus en plus audible à son oreille comme si elles revenaient de loin et qu’elle les entendait de plus en plus distinctement. Et même s’il lui disait qu’elle n’était pas seule et qu’elle voulait y croire, elle savait que ce n’était pas vrai, parce qu’aussi fort qu’elle pouvait aimer Jonas, il n’était pas Charlie… Personne ne remplacerait Charlie, personne ne pourrait combler le vide qu’il venait de laisser… Mais ça Jonas ne le sait pas, parce qu’il ne sait pas ce qui s’est passé…

« Je n’entendrais plus jamais sa musique… » Fut l’une des phrases sans plus de sens que les autres qu’elle laissait échapper entre deux sanglots… Plus jamais il ne jouerait pour elle, plus jamais il ne viendrait sublimer ses mots… Elle ne pourrait plus le regarder dormir au petit matin, elle ne pourrait plus jamais l’entendre dire combien il aimait la cuisine de sa mère, elle ne pourrait plus jamais entendre ces trois petits mots qu’il murmurait souvent à son oreille… Et la liste de tout ce qu’elle ne pourrait plus jamais faire, voir ou écouter avec lui était encore très longue… Elle finit par sentir plus que par voir qu’ils bougeaient à travers la pièce et que le paysage de l’entrée de son appartement se changeait en salon. Elle se laissait faire sans montrer le moindre signe de protestation, elle en était incapable de toute façon et l’entrée ou le salon quelle différence ? En dehors du fait que la position assise était quand même bien plus agréable et elle appréciait le fait qu’il la garde ainsi sur ses genoux. Alors qu’elle prend chacun de ses gestes de réconfort dans le but de soigner son cœur, elle entend de nouveau ses mots… Elle sait qu’elle devrait parler. Qu’il devait se poser des questions et qu’elle lui devait certainement des réponses, après tout, débarquer à pas d’heure pour pleurer dans ses bras et ne rien dire du tout de la nuit ne lui ressemblait pas, pire elle devait l’inquiéter… Le truc c’est qu’elle était tellement noyée dans ses propres émotions que pour le coup elle ne ressentait même pas les siennes et quelque part c’était sans doute mieux. Elle avait assez avec sa peine et ne pourrait pas en supporter d’avantage. Elle reste encore un moment contre lui. Sa tête contre son torse, ses larmes qui coulent sans s’arrêter une seule seconde, elle ouvre la bouche, tentant de vouloir dire quelque chose, mais elle en est incapable.

« Merci. » Murmurait-elle à la place. Merci d’être là comme il le lui répétait depuis un moment. « Est-ce que… » Commençait-elle par demander, devant s’y reprendre à deux fois à cause de ses sanglots. « Est-ce que tu peux me faire un thé ? » Demandait-elle alors d’une petite voix. Ce n’était pas son style de réclamé, en générale elle attendait qu’on lui propose. Mais ce soir, elle en avait besoin. Le thé était sa boisson favorite et surtout dès qu’elle devait faire face à une situation difficile c’était ce don elle avait besoin, son réconfort, même si aujourd’hui, elle savait que cela ne suffirait pas. Mais cela l’aiderait peut-être à parler ? Ce qu’elle aimerait en cet instant ? Pouvoir extraire ses souvenirs dans une pensine et pouvoir les lui montrer afin qu’elle n’est pas besoin d’expliquer quoique ce soit… Mais ce n’était pas possible, elle n’était pas sorcière et lui non plus… Ils devaient donc utiliser leurs propres moyens et en cet instant elle trouvait que cela craignait à mort. Sauf si… Doucement elle mettait la main dans poche, frôlant alors le papier de la lettre de Charlie. « Tu devrais te prendre un truc à boire aussi. » Il en aurait sans doute besoin également. Parce que même si lui n’était pas fiancé à Charlie, personne n’est jamais prêt à ce genre de nouvelles… « Et après, tu devrais lire ça… » Dit-elle alors en sortant la mettre chiffonné de sa poche, la main tremblante…

Lettre de Charlie:









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Jonas Tallec
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Dim 16 Aoû - 17:36

Leah & Jonas
⚜ Le lion est mort ce soir ⚜

Leah dans tes bras, tu n’oses plus bouger de peur qu’elle ne se brise davantage qu’elle ne l’est déjà. Tu ignores ce qui a pu la mettre dans cet état mais l’impuissance dans laquelle tu te trouves est insupportable. Tu la serres de toutes tes forces, tentant de lui insuffler toute ton amitié, que dis-tu, tout ton amour, car c’était de ça dont il était question, aujourd’hui bien plus qu’avant. Leah fait partie de la famille à tes yeux, comme une sœur que tu n’auras jamais, elle a su combler ce vide il y a quelques années au point que tu as l’impression de tout connaître d’elle. Pour autant, à cet instant précis, tu te sens si loin d’elle et tu ne trouves rien à dire, aucun mot qui pourrait la réconforter. « Je n’entendrais plus jamais sa musique… » Ton sang ne fait qu’un tour tandis que ton souffle se coupe. Il ne peut être question que de Charlie. Pour autant que tu le saches, en dehors de toi, Charlie est l’unique mélomane de l’entourage de Leah. Tu te questionnes, te demandes ce qu’il se passe. Tu n’oses même pas penser qu’il puisse… qu’il puisse… être mort ? « Quoi… Non, non, non… » C’est impossible. Impossible. Tu réfutes cette idée même si au fond de ton cœur tu sais que c’est probablement l’unique raison qui mettrait Leah dans cet état. Tu repousses le moment où elle te le dira réellement car c’est à ce moment-là que ses mots deviendront réalité et vous ne pourrez plus revenir en arrière. Tu es abasourdi, terrifié. Les larmes de Leah continuent de couler sans se tarir et tes mains frictionnent lentement et avec tendresse son dos. Elle finit par te remercier et te demander un thé. Tu fronces les sourcils mais obéis. « Bien entendu, attends, je vais te faire ça tout de suite. » Tu la portes délicatement, la bougeant de tes genoux sur le canapé. Tu traverses rapidement la pièce pour te diriger vers la cuisine. Tu attrapes la bouilloire que tu remplis rapidement d’eau. En attendant qu’elle chauffe, tu reviens vers Leah avec le thé en vrac pour qu’elle choisisse son parfum. Alors que tu te rassois, elle dit : « Tu devrais te prendre un truc à boire aussi. Et après, tu devrais lire ça… »

Sortant une lettre froissée de sa proche, elle te la tend. Tu n’es pas certain de vouloir lire le contenu de cette lettre même si tu es persuadé que ce malheureux bout de papier est à l’origine de la tristesse de ton amie. Tu l’avoues, tu es un sacré froussard et tu as peur que le désespoir de Leah fasse ressurgir ta propre douleur, que tu pensais pourtant avoir bien dépassée. Le deuil est un processus long duquel on met du temps à se remettre. Chacun était maître de sa propre guérison mais il était certain que Leah n’en était pas encore à ce stade. Tu retournes chercher la bouilloire qui siffle à l’autre bout de la pièce et attrapes deux tasses que tu poses sur la table, tout en versant l’eau chaude. Avec toute la lenteur du monde, tu déroules ensuite la lettre et en lis doucement son contenu. La gorge sèche, dès les premiers mots, tu reconnais l’écriture de Charlie. Ton cœur se serre tandis que tes mains tremblent. Son décès t’affecte plus que tu ne l’aurais pensé alors que tu ne le connaissais à peine. Mais pour Leah, Charlie était son tout, son roc, son ancre, son fiancé. Les moments passés avec elle suffisaient pour comprendre à quel point ils s’aimaient, à quel point leur histoire était belle. Quand elle parlait de lui, elle avait cette lueur au fond de ses pupilles qui s’illuminait, comme dans les vieux films à l’eau de rose ; elle te donnait presque foi en l’amour.

La seconde partie de la lettre est presque aussi pire. Apprendre que des sorciers ont tué Charlie, tu n’arrives pas à le croire. Tu as toujours considéré les sorciers comme étant des gens bons et honnêtes, tu ne peux pas penser autrement lorsque tu songes à Ludivine ou même à la famille de Leah. Pour autant, tu n’es pas sans connaître l’histoire de la magie pour en avoir dévoré quelques grimoires ; des mages noirs, il en existe également même s’ils sont minoritaires. La détresse de Leah n’est donc pas uniquement liée au décès de Charlie mais aussi au fait qu’il faisait probablement partie de ce groupe ? On entendait des rumeurs, des moldus se réunissaient et des groupes commençaient à se former dans tous le pays ; ils attaquaient des familles sorcières ? Tu as du mal à comprendre… Tu attrapes ta tasse et la portes à tes lèvres, tentant de choisir les mots. Tu n’as jamais été quelqu’un qui savait les trouver, contrairement à Ludivine. C’est elle qui te réconfortait dans les moments difficiles et tu essayes de réfléchir à ce qu’elle pourrait dire dans une telle situation mais tu es comme bloqué, abasourdi. Encore sous le choc, tu demandes doucement : « Tu viens juste de l’apprendre ? » C’est nul. Tellement nul… « Mais… comment es-tu sûre qu’il est bien… » Tu ne finis pas ta phrase dont le dernier mot reste suspendu dans le vide. Mais c’était une véritable question. Dans la lettre, Charlie disait ‘’Si tu lis cette lettre, c’est sans doute déjà trop tard pour moi’’ mais était-ce certain ? Tu sens que oui. Sinon elle ne serait pas dans cet état. Tu essayes de faire des ponts dans ta tête, de faire des liens entre les différents mots prononcés par Leah. Elle avait également évoqué les sorciers. Parlait-elle de sa famille ? Tu te rapproches d’elle et poses sa main sur son épaule et en la passant doucement dans son dos. Il était tard, mais tu n’avais étrangement plus aucune envie de dormir. « Je suis sincèrement mais sincèrement désolé Leah… » C’est encore nul. Putain, pourquoi tu n’arrives pas à dire quelque chose qui lui apportait un réel réconfort ? Tu préfères le lui montrer par les gestes, les mots, ce n’est pas pour toi. Ta tête se pose doucement sur son épaule, espérant que la chaleur humaine calme ses pleurs. « Dis-moi si je peux faire quelque chose pour toi ou si tu veux qu’on en parle. Tu sais que je suis là, n’est-ce pas ? Comme toujours. »

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Leah O'Malley
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Mer 19 Aoû - 15:30

"Le lion est mort ce soir"
Jonas & Leah
Avril 2018


Si pour Leah cela lui semblait clair ce qu’elle était en train de dire, ce n’était pas forcément le cas pour Jonas qui devait avoir du mal à tout comprendre… Enfin vue l’état de la jeune femme, il n’y avait pas besoin de beaucoup plus pour comprendre qu’un drame était arrivé… Quel genre de drame en revanche ? A quel point c’était grave ? Certainement qu’il était en train d’en mesurer l’ampleur au fur et à mesure des paroles décousues de la jeune musicienne. Malgré ses propres émotions l’étouffe, Leah peut alors sentir le désespoir qui comment à s’emparer de son ami qui commence à comprendre ce qui avait pu se passer pour qu’elle soit dans cet état-là. Alors qu’il lui répétait sans cesse qu’il était là pour elle et n’étant pas réellement capable de dire quoique soit d’autre, elle le remerciait tout d’abord et finissait par demander une tasse de thé. Parce que le thé faisait partis des seules choses capables de la réconforter. Elle déteste le moment où il est obligé de la laisser pour aller préparer ce qu’elle avait demandé, mais il n’avait pas le choix, ils n’étaient pas sorciers et ne pouvait pas tout faire d’un coup de baguette contraire aux personnes de leur famille… Car si Leah était née en tant que moldu dans une famille à 90% sorciers en dehors de son père, Jonas n’était pas mieux lotis puisque sa propre cousine était également une sorcière. Une chose qu’ils avaient longuement ignoré l’un de l’autre malgré le nombre d’années qu’ils se connaissaient.

Et c’était sans doute le dernier secret qu’il y avait eu entre eux, la dernière barrière qui avait céder, à présent ils se disaient tout ou presque… Leah n’avait pas la prétention de croire que Jonas lui livrait tout de son jardin secret après tout. Lorsqu’il revient, elle lui explique alors que lui aussi devrait prendre quelque chose à boire et parce qu’elle n’est pas capable d’expliquer quoique ce soit, elle sort la lettre que Charlie lui avait écrite, autant le laisser lire cette dernière, au moins il comprendra sans même poser de questions n’est-ce pas ? Alors que Jonas a posé la boite remplis de thé, elle choisit un parfum au miel et aux fleurs, un parfum réconfortant. Jonas disparait de nouveau alors que la bouilloire a fini de faire chauffer l’eau et lorsqu’il revient il se met à lire la lettre qu’il n’a certainement aucune envie de lire, mais Leah n’est pas capable de dire quoique ce soit sans s’effondrer alors s’il veut des réponses il n’a pas trop le choix. Alors qu’il parcourt les lignes écrites de la main de son fiancé, Leah peut ressentir la détresse de son amie à travers la sienne, sa tristesse également. Si elle avait pensé que la lettre répondrait à toutes ses questions et bien elle avait eu tort. Parce qu’une fois qu’il avait fini de lire c’était d’autres interrogations qui tombaient. A sa première question Leah hoche simplement la tête, oui cela datait du soir même, voilà pourquoi elle était dans un état déplorable… Quant à l’autre question… Oui elle était bien sûr qu’il était mort, tout simplement parce qu’elle le tenait de la bouche des aurors qui l’avait tué. Elle attrape alors sa tasse entre ses mains et cherche un semblant de courage…

« J’ai découvert la lettre bien après… »
Commençait-elle à expliquer en laissant ses chaussures glisser au sol et ramenant ses pieds sur le canapé un peu sous ses fesses de façon à se recroqueviller sur elle. « Des aurors attendaient à la maison lorsque je suis rentrée pour… M’annoncer qu’il… » Les mots se coinces dans sa gorge, elle n’arrive pas à le dire c’est trop tôt, elle ne réalise pas encore qu’il n’est plus là. « Des moldus ont attaqués des sorciers, les aurors ont dû les protéger… » Et pour couronner le tout évidemment elle avait été interrogée, soupçonnée d’être de mèche avec lui… « La lettre n’a fait que confirmer que tout était vrai. » Lâchait-elle alors en sanglotant de plus belle, tremblant tellement qu’elle n’était pas loin de renverser un peu sa tasse, elle se força à boire un peu de thé afin qu’il y est moins de risque… « Ils me l’ont arraché… » Murmure-t-elle alors soudainement le regard perdu dans le vide. « Et ils me l’ont reproché… » Confie-t-elle en reniflant de façon pas glamour du tout, mais on en était plus à cela près n’est-ce pas ? Alors qu’elle sent la main de Jonas sur son épaule puis ensuite dans son dos, elle laisse sa tête retomber sur son épaule à lui, comme si elle n’était plus capable de la supporter. Il dit qu’il est désolé et elle le sait, comment ne pas l’être ? Mais ce n’était pas ça qui allait lui ramener Charlie… Il n’avait même pas à s’excuser, il n’y était pour rien. L’un contre l’autre, la chaleur de Jonas lui fait du bien, c’était un pouvoir magique qu’il avait toujours eu sur elle.

« Tu aurais vu leurs regards… » reprend t-elle lorsqu’il lui demande si elle veut en parler… Vouloir c’est une chose, pouvoir en est une autre… « Sean… Jimmy… » Disait-elle pour expliquer qu’elle ne parlait pas des aurors cette fois… « Ils me détestent… » Expliquait-elle la gorge nouée. « Ils considèrent que c’est ma faute… » Les mots cruels de Sean résonnent encore dans sa tête… Submergée par le désespoir, il ne lui reste qu’une demande, s’il pouvait faire quelque chose ? Oui… Mais ce n’était pas dans ses cordes, c’était dans les cordes de personne… « Ramènes-le moi… » Supplie-t-elle secouer par ses sanglots. « Fais que je me réveille et que tout cela ne soit qu’un cauchemar, je t’en prie Jonas… » Elle marquait une bref pause avant d’ajouter… « Je ne veux pas vivre dans un monde où il n’existe pas. » dans un murmure… Elle n’était pas prête, elle avait l’impression que ce serait insurmontable, qu’on lui avait arraché un morceau d’elle e que jamais cela ne pourrait être réparé…









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Sam 22 Aoû - 18:39

Leah & Jonas
⚜ Le lion est mort ce soir ⚜


Tu es désarçonné, désarmé face à la souffrance de Leah que tu n’arrives pas à encaisser. Les mots que tu prononces te semblent tellement insignifiants, tellement plats et inutiles. La vie semble encore vous balancer des épreuves insurmontables à la figure. Tu as l’impression de revenir des années en arrière lorsque le directeur a frappé à la porte de l’école pour t’informer du décès de tes parents ; tu te souviens de la sidération, de la douleur, de la colère que tu avais ressenti pendant des jours, des semaines. Avant de plonger dans la dépression. Tu as mis des mois à réussir à t’en sortir. Tu te souviens des premiers jours où le foyer t’emmenait à l’école, Leah avait été là pour toi ; comme à une bouée de sauvetage, tu t’étais accrochée à elle et à son soutien alors que vous étiez encore que des gamins. C’est à ton tour d’être là pour elle, même si tu te sens tellement nul. Leah hoche la tête lorsque tu lui demandes si elle vient juste de l’apprendre. Tu te sens misérable lorsque tu te rends compte que Leah s’est quasiment précipité chez toi après avoir appris cette terrible nouvelle. La confiance qu’elle t’accorde te fait chaud au cœur mais tu as l’impression d’être qu’une carcasse vide qui ne sait pas comment réagir face à la situation. Les mots s’assèchent dans ta bouche et tes membres tremblent tandis qu’elle poursuit son récit, t’informant qu’elle avait découvert la lettre seulement après le décès de Charlie. Tu la regardes se recroqueviller sur elle-même en position fœtale et tu te rapproches d’elle sans t’en rendre compte, espérant que la chaleur de ton corps l’apaisera un peu.  « Des aurors attendaient à la maison lorsque je suis rentrée pour… M’annoncer qu’il… Des moldus ont attaqués des sorciers, les aurors ont dû les protéger…  » Des aurors… Faisant appel à ta mémoire, tu te rappelles que dans le monde sorcier les Aurors sont l’équivalent de la police moldue. Mille questions se chevauchent dans ta tête tandis que ton cerveau élabore cinquante théories. Charlie faisait-il partie des assaillants ? Tout se bousculait dans ton esprit. Leah sanglotait tellement que la tasse de thé qu’elle tenait tremblait elle aussi. Son regard d’ordinaire plein de vie était terne, morne, triste ; comme si tout le bonheur avait quitté ce monde. Tu te surprends à te remémorer ton arrivée au foyer où c’était toi qui avais le regard terne, morne et vide.

Chaque mot prononcé par Leah semble être pire que le précédent. Tu bouillonnes lorsqu’elle t’apprend qu’elle a été soupçonnée elle aussi. Tu connais Leah depuis si longtemps que tu mettrais ta main à couper qu’elle ne ferait de mal à personne ; tu ne connais personne d’aussi doux et d’aussi attentionnée qu’elle. Son empathie est l’une de ses qualités ; elle pense d’abord aux autres avant de penser à elle-même. Vos convictions sont similaires sur l’acceptation des différences. Cela ne fait pas si longtemps que ça que vous vous êtes rendus compte tous les deux que vous côtoyiez le monde de la magie de bien plus près que la plupart des autres moldus ; cette découverte n’avait fait que renforcer votre amitié. Cela n’avait rien changé, au contraire ; vous vous étiez rendus compte que le vivre-ensemble était une utopie dont vous rêviez tous les deux. Alors l’idée même qu’on puisse penser qu’elle était de mèche avec des extrémistes… Tu le réfutes sans même prendre le temps de réfléchir car c’est tout simplement inconcevable. « Comment ont-ils pu penser une chose pareille… Tu es la douceur incarnée… » Elle pose doucement sa tête sur son épaule et tu continues de frictionner son dos comme tu le fais depuis tout à l’heure.

Lorsque tu lui demandes si tu peux faire quelque chose pour elle, elle te répond : « Tu aurais vu leurs regards… » Tu murmures : « Les Aurors ? » Tu es prêt à te révolter, à parler de la présomption d’innocence et de tout ce blabla lorsqu’elle prononce les noms de deux de ses frères. Sean et Jimmy. Tu ne les connais très peu, tu ne les as jamais rencontrés ; tu ne connais d’eux que leur nom. Après tout, tu n’es qu’un moldu, que pourrais-tu faire avec eux ? « Ils me détestent… Ils considèrent que c’est ma faute… » Ta bouche se décroche, tant tu es abasourdi. « Ils ne peuvent pas dire ça, tu es la personne la plus intègre que je connaisse Leah ! Ils ne peuvent pas te détester pour les agissements de Charlie… » Dire son nom est bien plus douloureux que tu ne le pensais. Tu décides d’éviter de le prononcer, par égard pour ton amie. « Que te reprochent-ils exactement ? De ne pas t’être rendue compte qu’il faisait partie de ces gens-là ? » Tu n’oses pas dire ‘’chasseurs de sorciers’’ même si cela s’apparente quasiment à ça… « Et puis, on ne peut pas juger, on ne peut pas savoir ce qu’il se passait aussi dans sa famille… Ils ont peut-être eu à faire à des sorciers malveillants pour réagir de la sorte… Les sorciers ne sont pas tous des gens biens… » Tu repenses aux livres d’histoire de la magie que Ludivine t’avait prêté lorsque tu avais découvert l’existence du monde magique ; les récits sur les mages noirs sont légion. « On ne peut pas le lui reprocher, on sait pas exactement ce qu’il s’est passé après tout… » Tu te demandes si tu cherches à rassurer Leah ou à te rassurer toi-même. C’est la première fois que tu es confronté à une telle situation ; et si Charlie pensait vraiment que les sorciers devaient tous mourir ? Et s’il était vraiment devenu fou ? Tu frissonnes en imaginant comment il aurait pu réagir en apprenant que la famille O’Malley était une famille de sorciers… Tu sais que Leah était sur le point de le lui dire alors que leur mariage approchait… Et s’il avait tué Leah ? Et si, et si… Tu serres Leah un peu plus près de toi, réfutant cette idée de ta tête. Égoïstement, tu ne peux imaginer une vie sans elle alors qu'elle t’a soutenu dans les pires moments.

Alors que le silence s’installe doucement entre vous et qu’on entendait uniquement le bruit des tasses, elle te demande une chose impossible. Tu te redresses doucement tandis que les sanglots s’intensifient à nouveau. « Fais que je me réveille et que tout cela ne soit qu’un cauchemar, je t’en prie Jonas… Je ne veux pas vivre dans un monde où il n’existe pas. » Tu es celui qui va devoir lui dire que ce n’est pas possible, même si elle le sait très bien elle-même. L’entendre sera sans doute difficile mais elle ne peut se leurrer toute sa vie. Laissant parler ton cœur, tu dis : « Tu sais bien que c’est impossible ma belle… Même dans le monde des sorciers, on ne peut faire revenir les morts… Tu vas sombrer Leah, tu vas avoir l’impression que ta vie n’est que souffrance et qu’elle ne vaut plus le coup d’être vécue. Tu vas vouloir mourir, tu vas penser que tu ne peux plus rien supporter, que tu ne peux plus rien endurer. Tu vas te dire que cela ne vaut plus le coup, qu’il vaudrait mieux en finir. » Tu t’arrêtes quelques instants, repensant avec douleur à ta dépression, à tes idées suicidaires. C'est un sujet un peu tabou entre vous ; elle sait par où tu es passé et que tu as réussi à t'en sortir mais tu évoques rarement cette période de ta vie, c'est encore douloureux. Mais malgré tout, tu sais qu’elle passera par là. C’est certain. Mais tu seras là, tu seras là pour l’accompagner dans chacun de ses instants. Toi, les premiers temps, tu avais du vivre ça seul, ce qui t’avait fait sombrer. L’arrivée d’un véritable ami dans ta vie t’avait permis de reprendre espoir, Jordan t’avait permis de reprendre espoir. Il avait été cette personne à qui on s’accroche et sur qui on peut compter. « Et puis, à un moment, dans quelques jours, quelques semaines, peut-être quelques mois, il y aura quelque chose ou quelqu’un qui t’aidera à te lever le matin. Et chaque matin, se lever sera un peu moins dur. Cela ne veut pas dire que tu oublieras Charlie, Leah, non non, je ne dis pas ça. La souffrance sera toujours là, mais au bout d’un moment, tu pourras penser à lui tout en sachant que ce que vous avez vécu ensemble était vrai. Tu pourras garder en mémoire les bons moments et chasser de ton esprit les mauvais. » Surtout la partie où il avait potentiellement envie de la tuer pour être née dans une famille de sorciers surtout… Mais cela n’effaçait pas les souvenirs heureux, non ?

« Ce que je te dis va te paraître idiot, mais ce qui te paraît insurmontable aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain. Fais-moi confiance. Je t’en prie, fais-moi juste confiance. Je serai là tous les jours, je te le promets. » La mort de tes parents se rappellent doucement à toi et tu souris douloureusement en te rappelant les moments de joie et de bonheur. Tu te demandes si elle est venue ici parce que tu es son meilleur ami ou si elle est venue ici parce qu’elle savait que tu pourrais comprendre ce qu’elle ressent. Ton deuil est fait depuis longtemps et pourtant… Tu ajoutes, tout en cherchant à t’en convaincre toi-même : « La vie est étrange tu sais. Si mes parents n’étaient pas morts, je n’aurais jamais rencontré Ludivine. Je n’aurai pas une seconde famille. Peut-être qu’on ne serait pas devenus si proches toi et moi. » Ce que tu veux dire, c’est que le destin fait partie de la vie. Tu n'ignores pas que ton existence aurait pu être totalement différente mais si tu pouvais remonter le temps, tu ne sais même pas si tu le ferais. « On ne saura jamais ce qui aurait pu se passer s’ils étaient encore vivants. » Tu rajoutes : « Tu peux me faire confiance, la vie nous réserve bien des choses. Et je peux t'assurer que je ferai tout pour que le reste de la vie de Leah O'Malley soit la plus belle possible. Tu me connais, tu sais comment je peux être têtu quand je m'y mets. » Tu te penches vers la table basse et attrapes un plaid rangé en dessous. Tu vous recouvres tous les deux et te serres contre elle. Tu déposes un baiser dans ses cheveux, symbole de ton affection. Leah pourra se reposer sur toi chaque jour de sa vie et tu espères qu’elle en est consciente ; jamais tu ne la laisseras. Jamais.

Spoiler:

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Le lion est mort ce soir ღ Ft. Jonas Tallec PsLPpoxn_o


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Leah O'Malley
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Dim 30 Aoû - 14:59

"Le lion est mort ce soir"
Jonas & Leah
Avril 2018


Parler était compliqué, cela demandait une force mentale que Leah n’était vraiment pas certaine d’avoir en ce moment. Elle répond tout de même à ses questions, lui explique que forcément elle avait été soupçonnée elle aussi de faire partie de ce même groupe qui s’en prenait aux sorciers tout simplement parce qu’elle était sa fiancée, comment pouvait-elle ne pas être courant ? Comment avait-elle fait pour passer à côté surtout avec son empathie, comment n’avait-elle pas pu sentir sa haine envers les sorciers ? Tout simplement parce que ce n’était jamais venu sur le tapis et il ne pouvait pas avoir de haine pour la famille de Leah puisqu’il pensait qu’ils étaient tous des non mage… Haussant les épaules, posant sa tête contre celle du jeune homme, elle reprend alors la parole. « J’étais fiancée avec, pour eux il y a de grandes chances pour que je connaisse ces secrets… » Expliquait-elle. Fort heureusement sa famille n’avait pas relevé son don, elle n’avait donc pas été interrogée là-dessus, certains collègues de sa mère étaient forcément au courant, mais pas les aurors qui avaient été chargés de cette affaire. Puis les mots continuent de sortir de sa bouche alors que Jonas lui demande ce qu’il pouvait faire. Elle parle alors de Sean et Jimmy qui lui ont totalement tourné le dos, qui ont choisi de tourner leur colère contre elle, ce qui était sans doute le plus facile, comment en vouloir à quelqu’un qui est mort n’est-ce pas ? « Ils me reprochent d’avoir mis notre famille en danger à cause de ma… » bétise mais ce mot-la elle n’arrivait pas à le prononcer, pour elle tomber amoureuse et vouloir épouser Charlie n’avait jamais été une bétise. « Jimmy m’en veut de l’avoir fait entré dans la famille, parce qu’il s’est attaché à lui et à présent il souffre de sa perte… » Jimmy est jeune, beaucoup trop jeune, il a déjà perdu son père comme nous tous, mais Charlie, c’est un coup de massue en plus et il n’était pas prêt à pouvoir l’encaisser. Et oui effectivement ils me reprochaient d’avoir rien vu, mais cela était bien évidement logique, même Jonas en venait à cette conclusion la… Quant à la famille de Charlie…

« Je ne sais pas, il ne m’a jamais parlé de quoique ce soit d’étrange par rapport à sa famille… Mais s’il m’a menti sur ses agissements Jonas… Sur quoi d’autre m’a-t-il menti ? Et si je ne le connaissais pas au fond ? Qui allais-je épouser ? Mon dieu je ne veux pas effacer l’être qu’il était, je ne le supporterais pas, mais si tout n’était que mensonge ? Peut-être bien que notre mariage aussi… » Et ça Leah elle n’était pas prête de pouvoir l’encaisser, déjà sa mort elle arrivait à peine à le réalisé alors le reste ? Elle aussi éprouvait de la colère envers Charlie. D’abord de l’avoir laissée, de l’avoir abandonnée, mais aussi pour tous ces mensonges qui venait ternir son souvenir et leur idylle… Et elle ne voulait pas ressentir cela, elle ne voulait pas le détester… « On ne peut pas le lui reprocher, on sait pas exactement ce qu’il s’est passé après tout… » Quelque part, elle voulait se raccrocher à cette phrase, il était le premier à bien vouloir trouver une excuse à Charlie et c’était tout ce dont elle avait besoin… Sa mère et Thomas ne lui avait pas jeté la pierre loin de là en revanche ils n’étaient non plus près à reconnaître que Charlie pourrait avoir eu de bonnes raisons… Elle sentait son meilleur ami la serrer un peu plus contre elle et finalement après un léger moment de silence, elle lui demande l’impossible. Parce que c’était Jonas, parce qu’il avait toujours été là pour elle, il pourrait bien arriver à faire cela n’est-ce pas ? Il allait pouvoir lui ramener non ? Une part d’elle aimerait tellement y croire… Et pourtant elle s’effondre une nouvelle fois dans les bras de Jonas qui lui répond sans grande surprise que ce n’était pas possible, qu’elle allait devoir vivre avec tout ça qu’elle le veuille ou non… Et alors qu’il aurait pu lui mentir, la rassurer en lui disant que ça allait aller… Il fit tout le contraire décrivant alors avec précision ce par quoi elle allait passer… Leah connaissait le deuil, elle avait déjà perdu son père, mais ce n’était pas pareil. Elle était beaucoup plus jeune à l’époque et surtout ils s’étaient tous soutenu. Aujourd’hui, c’était son avenir qu’elle avait perdu et elle était seule ou presque… L’entendre dire qu’elle allait vouloir mourir lui faisait froid dans le dos, c’était une pensée qu’elle n’avait jamais eue, Leah n’avait jamais été dépressive et cela lui faisait peur, elle serrait un peu plus son meilleur ami au fur et à mesure de ses paroles, se disant que si c’était ça alors elle préférait en finir dès maintenant dans ces cas là… Elle comprend également que s’il sait exactement de quoi il parle c’est aussi parce qu’il était passé par les même épreuves et pourtant… Pourtant il était toujours là… Après une petite pause, vint alors la suite, le moment où il lui racontait que ça allait aller mieux, c’est dingue mais par rapport à ses paroles d’avant, elle avait un peu plus de mal à y croire, elle avait l’impression que jamais, non jamais ça n’irait mieux que même le temps ne pourrait pas guérir ses plaies… Et pourtant elle savait que ça arriverait… Comme elle s’était remise de la mort de son père, comme sa mère s’en était remise également alors qu’elle aussi avait perdu sa moitié…

« Et s’il ne reste que les mauvais ? » Demandait-elle d’une petite voix enrouée à cause des sanglots qui ne se tarissait pas. « Et si ces derniers actes viennent tout gâcher à jamais ? Tu crois qu’il aurait tué ma famille s’il avait su ? » Osa-t-elle alors demander… Le pire c’était ça… Les questions qui restent en suspens et qui n’auront sans doute jamais de réponse… Comme le pourquoi il faisait tout ça… « Tous les jours ? » Demandait-elle en s’accrochant un peu plus à Jonas alors qu’il lui promettait d’être là à chaque instant, elle allait en avoir besoin elle le savait, mais jamais elle n’aurait osé lui demander, elle se sentait soulagée qu’il lui propose lui-même. Alors qu’il reprend la parole, elle constate qu’il a raison, cependant cela ne l’empêche pas de se dire qu’elle aurait quand même aimé que son père soit là et alors ne parlons même pas de Charlie, pour le moment elle était bien incapable de penser que sa mort pourrait être bénéfique d’une quelconque façon… Mais il avait raison sur le fait que si les choses n’étaient pas telles qu’elles l’étaient et bien peut-être qu’ils ne se seraient jamais connu et dans ce cas, que fallait-il penser ? Qu’est-ce qui était le mieux ? Un monde ou ceux qu’elle aimait vivaient encore ? Ou un monde dans lequel Jonas pouvait la serrer dans ses bras comme en cet instant ? Elle détesterait devoir faire un choix… « On ne saura jamais ce qui aurait pu se passer s’ils étaient encore vivants. » Elle était d’accord bien évidemment, même si une part d’elle aurait été tout de même curieuse de le savoir… Et alors qu’il lui assurait de faire en sorte que le reste de sa vie soit la plus belle possible, ces mots la touchaient et quelque part une peur se réveillait, la peur de le perdre lui aussi… Comment ferait-elle si lui aussi n’existait plus ? Alors son meilleur ami les recouvrait d’un plaid afin qu’elle n’ait pas froid, elle laissait glisser en ses lèvres…

« Je t’aime Jonas. » Murmure-t-elle alors dans ses bras. Evidemment ce n’est pas le même je t’aime qu’elle aurait dit à Charlie, ce n’était pas du tout les mêmes sentiments qu’elle éprouvait pour l’un et l’autre. Ce je t’aime voulait dire, merci d’être dans ma vie, merci de me soutenir en cet instant alors que toute ma vie s’écroule sous mes pieds, merci d’être mon ami, mon meilleur ami. Mais elle n’avait pas eu d’autre mot pour exprimer tout cela à la fois. Elle se laisse alors bercer par ses bras, son baiser sur son front et sa chaleur tout simplement, espérant trouver ne serait-ce qu’une seule seconde un semblant de paix, un instant ou la douleur de la perte de Charlie ne serait plus en train de la perforer de l’intérieur…









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Ven 4 Sep - 20:56

Leah & Jonas
⚜ Le lion est mort ce soir ⚜

Toi qui as eu l’impression d’être si inutile il y a encore quelques minutes, tu te dis que ce n’est peut-être pas le cas. Cette sensation d’être superflu a disparu tandis que Leah sanglote toujours dans tes bras. Elle parle peu, mais les mots qu’elle prononce sont comme des couteaux en plein dans ton cœur ; tu as l’impression de ressentir sa peine, sa douleur, comme si son don d’empathe t’avait soudainement été transmis. Sa peine est la tienne, ses larmes te blessent au plus profond de toi-même. Tu es surpris lorsqu’elle avoue que ses frères estiment qu’elle aurait dû s’en rendre compte ; tu n’es pas de cet avis. On ne connait jamais vraiment les gens après tout, même lorsqu’on vit avec, il y a toujours des parts d’ombre. Ces parts s’éclaircissent au fur et à mesure des années et lorqu’on apprend à se connaître. Il est possible que Charlie et Leah n’aient jamais eu besoin d’évoquer le sujet des sorciers et que c’était la raison pour laquelle Leah n’était pas au courant de ses penchants… meurtriers ? Tu ne peux pas penser à ce mot, tu ne peux pas imaginer que Charlie ait eu envie d’assassiner des gens innocents, des sorciers ? Tu frissonnes une fois de plus en pensant que cela aurait pu être Ludivine. Les reproches faits par la famille O’Malley te donnent envie de t’insurger, ils te filent la gerbe. N’ont-ils pas de cœur pour blâmer leur fille et leur sœur de la sorte ? Elle vient de perdre l’homme qu’elle considérait comme son âme sœur, comment pouvaient-ils être si froids, si indifférents, si impitoyables ? La seule personne que tu peux comprendre est Jimmy. Cela doit être difficile pour lui également, mais tout de même… « Pourquoi ne pas se soutenir dans cette épreuve ? Vous ressentez la même chose après tout… » Même à toi, son décès te fait un petit quelque chose alors que tu le connaissais pas si bien que cela, alors tu n’oses même pas imaginer ce que peuvent ressentir ses proches, ce que peut ressentir Leah. Et si c’était comme dans les films à l’eau de rose qu’elle te faisait regarder quand vous étiez ensemble ? Comme si on lui coupait son âme en deux, comme si elle n’était plus rien sans lui, comme si rien n’avait plus d’importance ?

«Qui allais-je épouser ? Mon dieu je ne veux pas effacer l’être qu’il était, je ne le supporterais pas, mais si tout n’était que mensonge ? Peut-être bien que notre mariage aussi… » Tu ne sais pas trop quoi répondre, après tout, si c’était vrai ? Non, tu ne peux le croire. Tu revois encore ses yeux brillants lorsqu’il regardait ton amie ; tu as déjà vu ton père regarder ta mère ainsi. Tes deux pères d’ailleurs. « Non, votre histoire était vraie Leah. Il t’a caché des choses, c’est sûr, on ne peut pas le nier. Mais son amour pour toi était sincère, j’en suis certain. Il t’aimait Leah, ne doute pas de ça, n’en doute jamais. » Tu ne dis rien concernant ses mensonges ; tu ne comprends pas comment on peut ne pas être honnête envers la femme que l’on aime. Mais tu n’es sûrement pas de si bons conseils en la matière, après tout, tu n’as jamais eu de véritable relation stable sauf avec… Leah. Les autres femmes et les autres hommes ne sont que des pales copies, des personnes qui te permettent de t’amuser pour oublier qui tu aimes vraiment… Tu chasses cette idée de ta tête, ce n’est pas vraiment le moment de penser à Jordan.

Après avoir tout tenté pour la rassurer, tu n’as pas eu le choix que d’ouvrir ton cœur en évitant de lui dire ce qu’elle a déjà dû entendre. Tu te bases sur ta propre expérience du deuil, la souffrance qu’on ressent, la douleur qui vous submerge, la solitude qui s’empare de votre être. Leah allait connaître tout ça mais tu te promets de ne jamais la laisser en proie à l’isolement. Jamais. « Et s’il ne reste que les mauvais ? Et si ces derniers actes viennent tout gâcher à jamais ? Tu crois qu’il aurait tué ma famille s’il avait su ? » Ses larmes ne s’arrêtent pas et une perle salée vient également s’écraser sur ta joue en imaginant le drame que cela aurait été s’il avait assassiné la famille O’Malley. Pour autant, tu te demandes si Charlie aurait été capable d’aller jusqu’au bout : tuer quelqu’un est une chose, tuer un membre de la famille de ta fiancée en est une autre. Mais tu ne peux pas imaginer ce qu’il se passait dans sa tête, ni l’éducation ignoble qu’il a dû recevoir pour penser qu’un moldu vaut mieux qu’un sorcier. Ces idées de suprématie de race te sont familières et tu te promets de continuer de militer pour que la paix règne sur toutes les nations. « Peut-être… » Tu n’as pas envie de lui mentir mais tu ne t’épanches pas sur le sujet. « Il faut aussi penser à ce qui vous a rapproché Leah. C’est ça le plus important. Au-delà de ce qui vous sépare, il y a tout ce que vous avez vécu ensemble. » Mais tu peux comprendre ce qu’elle ressent, c’est encore trop récent. « Tes émotions sont encore trop à vif… Il faut te laisser le temps aussi d’encaisser tout ça… Tout se mélange dans ta tête et ton cœur, c’est normal. » C’est étrange de trouver soudainement les mots, même si ce ne sont probablement pas les mieux choisis. Tu fais ce que tu peux pour aider ton amie. C’est si difficile.

Elle s’accroche à toi encore plus tandis qu’elle te demande si tu seras là à chaque instant. Comment peut-elle encore en douter ? Comment peut-elle imaginer que tu l’abandonnes ? Tu ne la lâcheras pas, tant qu’elle aura besoin de ton soutien, tu seras présent. Tu souris tendrement et répètes : « Tous les jours, c’est promis. Tu peux compter sur moi Leah, comme j’ai pu compter sur toi il y a quelques années. » Ce n’est pas comme si tu payais ta dette auprès d’elle, certainement pas. L’amitié qui vous lie dépasse de loin la simple affection, ce ne sera pas une corvée d’être auprès d’elle jusqu’à ce qu’elle puisse se tenir debout toute seule, jusqu’à ce qu’elle puisse à nouveau sourire sincèrement. « Je t’aime Jonas. » Ses mots sont si simples. Tu relèves doucement la tête et lui offres un léger sourire. Tu resserres ton étreinte autour de ses bras et replaces le plaid qui a glissé. Tu espères que la chaleur de ton corps lui insuffle toute la force nécessaire pour surmonter son deuil. « Tu es ma meilleure amie Leah, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Même si pour l’instant, c’est elle qui nécessite ton aide et ton soutien. « Ensemble, on trouvera la force pour t’aider à surmonter cette épreuve, je te le promets. » Tu ne sais pas quoi dire d’autres. Comment la soutenir davantage ? Comment faire sécher ses larmes ? Il n’y a que ça qui t’intéresse. Tes doigts viennent relever doucement son menton, tu la regardes dans les yeux et lui souris doucement. D’un geste délicat, tu t’évertues à essuyer les perles qui coulent encore sur ses joues roses même si tu sais pertinemment que d’autres viendront bientôt noyer son beau visage. Ton autre main caresse doucement ses cheveux et l’espace d’un instinct, tu as l’impression de revenir quelques années en arrière quand vous étiez encore ensemble. Ta gorge s’assèche, regrettant presque votre histoire. Même si les sentiments qui vous reliaient ne dépassaient pas ceux de l’amitié à l’époque, tu regrettes. Elle n’aurait pas rencontré Charlie si vous étiez encore un couple, elle ne souffrirait pas comme ça si vous étiez encore ensemble. Les regrets t’atteignent, tu as soudainement l’impression que tout est de ta faute. « Je suis désolé Leah, je suis tellement désolé que tu aies à subir tout ça. » Tu n’oses pas dire que tu te sens coupable, elle te dira que c’est n’importe quoi et que tu n’y es pour rien, mais dans ton esprit, cela te semble si évident. La culpabilité t’envahit bêtement. C’est stupide comme réaction, mais tellement humain. Tu repenses à ces mots de tout à l'heure. « Je t’aime aussi Leah, tu sais. » lui murmures-tu à l’oreille.

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Mar 15 Sep - 16:52

"Le lion est mort ce soir"
Jonas & Leah
Avril 2018


La réaction de ses frères, Leah ne la comprenait pas alors elle ne pouvait pas répondre à la question de Jonas, elle n’en savait rien. Dans une situation inverse, elle était certaine qu’elle n’aurait jamais jugés ses frères, jamais elle ne leur aurait mis la faute sur le dos en plus son don d’empathie aurait fait qu’elle aurait ressentis toute leur peine. La perte de Charlie et les secrets dévoilés remettaient tellement de choses en question que Leah ne savait plus quoi croire, est-ce que finalement elle connaissait réellement l’homme qu’elle allait épouser ? Et si elle avait frôlé la catastrophe ? Etait-ce une bonne chose qu’il soit mort ? Ça c’était quelque chose que Leah ne pouvait se résoudre à penser. Elle ferait n’importe quoi pour qu’il soit encore là, pour qu’il puisse la serrer dans ses bras et lui dire que tout allait bien aller parce qu’il n’était pas mort et que toute cette histoire était un malentendu… Les paroles de Jonas étaient rassurantes, était-ce ce qu’il pensait réellement ou lui disait-il ce qu’elle avait envie d’entendre ? En tout cas elle se raccrochait à ses paroles, elle avait envie de croire que leur histoire avait été vrai et que son amour pour elle avait été sincère, elle avait besoin de le croire ou alors elle allait totalement s’écrouler incapable d’encaisser plus que c’était déjà le cas. Elle se raccrochait alors un peu plus à Jonas, hochant la tête pour montrer qu’elle l’écoutait. Il finissait par lui dire ce qu’elle craignait ce par quoi elle allait passer, qu’elle allait probablement être au plus bas pendant des jours, des semaines, des mois et si vraiment elle ne s’en remet pas pendant des années... Ce qu’il dépeint l’effraie et même si la suite se veut être optimiste, Leah ne voit que du noir, elle ne comprend pas comment ça pourrait aller mieux, même si elle savait qu’elle s’était déjà remise d’un décès celui de son père.

Mais justement et si c’était celui de trop ? Et si elle était trop abimée pour être réparée ? Est-ce que Charlie aurait tué la famille de la jeune femme s’il avait su ? C’était l’une des questions qui restaient en suspens et qui n’aurait probablement jamais de réponse… Si elle s’attendait à ce que Jonas continue de lui dire ce qu’elle avait envie d’entendre, ce ne fut pas le cas. Honnête, il n’en savait pas plus qu’elle et cette idée qu’il aurait pu en être capable la terrorisait. Le problème de ne pensez qu’à ce qui les avaient rapprochés et à l’amour qu’ils avaient vécu ensemble, cela ramenait obligatoirement Leah à ce qu’elle avait perdu et cela ne faisait que rouvrir le trou béant qu’elle avait dans le cœur encore et encore… Jonas avait raison oui, ses émotions étaient encore à fleur de peau, en revanche est-ce que vraiment le temps aiderait ? Est-ce que vraiment elle serait capable d’encaisser tout cela un jour ? Elle se raccrochait alors à la promesse que Jonas venait de lui faire. Il ne la laisserait pas seule, jamais, pas un seul jour. Et alors qu’elle insistait là-dessus pour être sûre. Jonas la rassurait alors en répétant bien tous les jours, rappelant ce moment où elle avait été là pour lui quand ça n’allait pas dans sa vie. Alors que son meilleur ami dépose un plaid sur eux, elle laisse un mot échappé pour exprimer toute l’affection qu’elle avait pour lui. Ses mots lui font du bien et elle ressent exactement la même chose, surtout en cet instant. Que ferait-elle s’il n’était pas à la tenir dans ses bras en cet instant-même ?

« Moi non plus. » Répondait-elle alors dans un souffle avant qu’il n’ajoute qu’ensemble ils trouveront la force de surmonter cette épreuve et au fond d’elle, elle espérait qu’il avait raison. « Merci. » Répondait-elle alors même si elle trouvait ce mot bien fade par rapport à toute la reconnaissance qu’elle éprouvait pour lui en cet instant. Alors que le silence s’installe et que sa tête se colle doucement à l’épaule de Jonas, il relève justement cette dernière et Leah peut sentir ses doigts essayer de mettre fin à ses larmes mais en vain… C’est comme si elle avait une réserve inépuisable de larme et que jamais elle ne s’arrêterait de pleurer… Sa main dans les cheveux de Leah l’apaise tout de même un peu, lui fait du bien, la ramène dans un schéma de sécurité auquel elle s’accroche avant de ressentir quelque chose qu’elle ne comprend pas, des regrets ? Sauf que ce ne sont pas les siens, elle fronce alors des sourcils tandis que Jonas s’excuse d’une chose pour laquelle il n’y est pour rien. Elle ressent sa culpabilité et avant qu’elle n’est le temps de dire quoique ce soit, il répond à ses mots qu’elle avait prononcé quelques instants plus tôt en lui murmurant à l’oreille. Les lèvres de Leah viennent se poser sur sa joue comme toute réponse, posant ensuite son front au même endroit. « Ne te sens pas coupable Jonas, ce n’est pas ta faute, tu n’y es pour rien. » Au contraire lui, il l’aidait en cet instant en la soutenant, en devenant son roc pour ne pas qu’elle s’effondre, il n’avait rien à se reprocher… Combien de temps restaient-ils ainsi ? Leah ne saurait le dire et ne sait même pas quand elle finissait par trouver le sommeil, est-ce que vraiment elle le trouvait ? Où est-ce qu’elle finissait juste par sombrer parce qu’elle n’était plus capable de garder les yeux ouverts mais se réveillaient dans la seconde d’après ? La nuit fût longue autant pour l’un que pour l’autre et ça ne faisais que commencer…









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